Pour les plus jeunes : prendre le maquis est une expression liée à la guerre, c’est entrer ou rejoindre la résistance. Est-ce que cela vient de l’expression corse identique qui veut dire « Se réfugier dans la forêt pour se soustraire aux autorités » ? Probablement.
Notre président nous l’a dit, nous sommes en guerre. Enfin, lui et son équipe. Parce qu’un virus n’est pas un ennemi que l’on peut affronter et vaincre en faisant la guerre ou la guéguerre. À voir les armes utilisées jusque maintenant, on pourrait penser qu’il est en guerre contre le peuple et pas contre le virus. Les hôpitaux continuent de fermer des lits, on n’entend pas parler de recrutements de personnel médical, le peuple est invité à déprimer chez lui, transi de peur devant la TV. Et les masques, les gels désinfectants ne sont pas remboursés aux plus pauvres.
Et pour lutter contre un virus, contre une épidémie, je préférerais avoir les conseils et la stratégie de spécialistes des épidémies plutôt que de politiciens. Cette période formidable nous révèle aussi de formidables conflits d’intérêts, des passerelles entre labos, institutions, exécutifs !
Cela fait un an que ce conardovirus est dans notre environnement.
Et ?
ET ?
Et on ne sait pas où se cache ce virus. S’il affecte d’autres espèces (on a entendu parler de visons). Il y aurait d’autres réservoirs animaux ? Les fouines, les belettes, les renards, les chats, les chiens, les souris …? Et qu’est-ce qui pose problème avec les visons : la densité excessive de visons, les conditions d’élevage ? Ne pas en parler pour ne pas mettre ce sujet – les conditions de vie des animaux dans les élevages – sur la table ? On serait en guerre mais on ne voudrait pas savoir d’où vient l’ennemi ?
Et on ne sait pas si ce virus passe par l’air ou par les mains. Les masques étaient décrétés inutiles en avril et sont obligatoires en septembre. Pourquoi ? Pour le lavage très fréquent des mains, le peu de cas de gastro cette année nous montre bien que se laver les mains est utile. Au moins pour la gastro. Pour le conardovirus aussi ?
Et on ne sait pas si les transports publics bondés sont des endroits de contamination. Évidemment, si c’est le cas, l’organisation de la société devient tout d’un coup assez mal adaptée …. et des décisions politiques douloureuses et contraires au néo-libéralisme devraient être envisagées….. Alors le gouvernement préfère ne pas le savoir ? Et préfère que les gens se contaminent et propagent le virus ? Faudrait savoir si on est en guerre (contre le virus) ou pas.
Et le gouvernement nous ferme les bars et les restaurants parce qu’il y a une étude, aux USA, qui montre que ce sont des endroits de contamination. UNE étude ? Seulement une ? On pourrait la lire ? Il n’y a pas eu d’autres études en France ? Et on ne peut pas imaginer que des règles d’hygiène (il y en a déjà beaucoup à respecter dans les restaurants) diminueraient les risques ? Les cantines d’entreprises et la buvette du parlement sont des endroits magiquement à très faibles risques et sont donc autorisés …. il y a la guerre et la guerre, il ne faut pas confondre.
Et le gouvernement nous ferme les théâtres mais nous autorise les églises. C’est vrai que les théâtres ne nous rejouent pas « la Cène », mais les églises non plus, faute de Judas. Et que le public devient de plus en plus clairsemé dans les églises.
Et le gouvernement décide qu’un couvre-feu est indispensable pour réduire la propagation du virus. Mais déjà, avec tous les endroits fermés (salles de sports, cafés, restaurants, cinémas, théâtres, salles de spectacles, …) à part tourner en rond, on pouvait aller où ? Et que ce virus se le tienne pour dit : on lui supprime encore les 2 premières heures de la soirée, qu’il utilisait pour aller conquérir les bronches des plus faibles dans les EHPAD ! Quand c’est la guerre, on y met les moyens !
Et pas de traitement curatif précoce préconisé. Nous avons beaucoup entendu parler d’hydroxychloroquine et de l’antibiotique associé, pour apprendre que le gouvernement en interdit l’usage. Ah bon … ces produits seraient nocifs ? inutiles ? Le gouvernement nous a dit de ne pas consulter le médecin en cas de problème de santé. Oui, RESTEZ CHEZ VOUS ET ATTENDEZ QUE ÇA PASSE. Dans la majorité des cas, et les asymptomatiques n’ont même rien senti, effectivement, c’est un bon conseil.
Et pour une minorité, cela a conduit à des diagnostics tardifs de pathologies plus lourdes que prévu et donc à des prises en charge aux urgences, à des hospitalisations et pour une minorité dans cette minorité, par un passage, avec ou sans retour, dans un service de réanimation. Et là, on a appris que le secteur privé n’a pas été mobilisé et réquisitionné pour compléter le service public débordé. Pas réquisitionné en temps de guerre ? Mais alors c’est la guerre ou pas ? Et les hôpitaux de campagne, ils ont été construits ? En septembre, tout était prêt pour un nouvel assaut d’un virus ? ( hôpital de campagne ne veut pas dire qu’il y a décentralisation et équipement des zones rurales, ne rêvons pas, campagne se réfère à campagne de guerre, pas à nos campagnes !)
Et le gouvernement, faute de moyens précoces de traitements interdits par lui-même, nous impose, par une communication de masse, un « vaccin » d’un nouveau type, mis au point dans la précipitation et l’obscurité d’un laboratoire privé. L’obscurité s’étendant aux données précises des tests et aux arrangements financiers de mise à disposition de millions de doses de vaccins. À la guerre comme à la guerre, canon au vent, droit devant ! Sans oublier le nerf de la guerre.
Au passage, le gouvernement ne s’appuie pas sur son armée de métier qui organise la vaccination annuelle contre la grippe, millions de doses aussi, mais il a signé un contrat avec une société privée de conseil … les fonctionnaires seraient devenus incompétents ou sont tenus à l’écart des grands secrets des manœuvres guerrières ? Serait-ce une façon de privatiser cette armée sanitaire ?
Face à autant d’incohérences, de manquements, …. privés de ce qui fait la vie (voir ci-dessous l’article de Charles Sannat), je trouve essentiel d’entrer en résistance, de prendre le maquis.
À chacun d’inventer sa formule, sa résistance, de trouver les moyens de la convivialité, du partage, du rire, du bien vivre. Le premier qui trouve le chemin du maquis le refile aux autres, discrètement, de bouche à oreille. En prenant les voies de communication que l’ennemi ne peut pas capter. Du vrai réseau social ! On va relocaliser le bonheur de vivre !
Luc
Je vous copie ci-dessous le texte de Charles Sannat, de la page
Nous vivons des heures très sombres, parce que la raison s’éloigne de plus en plus de ceux qui prennent des décisions qu’ils imposent aux autres au mépris aussi bien de la liberté individuelle, de la démocratie ou tout simplement du bon sens comme de la science !
Les mamamouchis d’en haut se préparent à nous imposer un 3ème confinement progressif et d’après les dernières rumeurs le confinement à 18 heures sera généralisé à tout le territoire ce qui est une ineptie, puisqu’il ne sert à rien de confiner des endroits où le virus circule pas ou peu, et puis surtout, ces histoires de couvre-feu, ne reposent sur aucune étude scientifique permettant d’en mesurer l’efficacité. C’est assez normal, car il faut toujours du temps pour étudier, mesurer et quantifier.
Nous subissons depuis maintenant un an, la politique erratique de dirigeants qui ne dirigent rien.
Je ne vous refais pas l’historique, mais pour mémoire nous avons eu droit à tout ! Le virus ne viendra jamais nous. Nous sommes les mieux préparés. Il ne faut pas porter les masques. Il n’y aura pas de confinement. Il faut porter le masque. Fermons les écoles. Ouvrons les écoles. Fermons les restaurants. Laissons les cantines scolaires ouvertes. Et si nous fermions les cantines ? J’en passe et des meilleures. C’est insupportable d’amateurisme et de manque de sens de l’Etat.
Pendant ce temps, notre économie s’effondre.
Nos artisans, commerçants, restaurateurs, entreprises de dizaines de secteurs sombrent collectivement.
Le métro parisien c’est possible de même que les bus bondés marseillais… mais un cinéma un siège sur deux, c’est impossible. Bref, tout ceci est du délire, alors même que le virus tend à muter, que la vaccination est très lente et sans certitude, sans oublier les effets secondaires éventuels mal mesurés aujourd’hui pour une maladie qui tue à 93 % les plus de 65 ans vers qui nous devrions orienter une politique de protection ciblée (masques FFP2, tests, vaccination etc) et aussi les politiques de confinement puisque c’est nos seniors qui semblent saturer les services hospitaliers, encore faut-il poser les chiffres, peser les données, et en discuter collectivement pour voir comment protéger le plus grand nombre aussi bien en termes sanitaires, que sociaux et bien évidemment également économiques.
Quant à cette histoire de vaccin que l’on veut pousser tout le monde à faire, elle génère de la crétinerie et de la stupidité à un niveau jamais vu. Nous avons créé une machine à produire de la bêtise de manière industrielle… Mais parfois cela se voit !
Le plus beau bug de Praud. pic.twitter.com/TbSWOOkfdA
— ? Babar le Rhinocéros ? (@Babar_le_Rhino) January 13, 2021
Pour résumer, ceux qui sont vaccinés ne craignent rien des non-vaccinés. Ce sont les non-vaccinés qui peuvent risquer de se faire infecter y compris par les « vaccinés » puisque l’on ne sait pas encore si le vaccin empêche transmission et contagion…
Dit autrement, « on » réussit à faire croire aux vaccinés qu’ils ont peur des non-vaccinés… remarquable. C’est « orwellien » à souhait.
D’autres mamamouchis d’entreprises traitent les salariés comme des chiens !
« Chez les employés français d’Essity, la proposition de la direction d’équiper le personnel de boîtiers bipant en cas de non-respect de la distanciation sociale ne passe pas du tout ! »
Essity, est un groupe suédois de fabrication de produits d’hygiène (Papier toilette Lotus, couches, protections hygiéniques Nana…) Source ici.
« Et pour cause, comme le rapportent plusieurs journaux locaux de régions où l’entreprise est implantée, Essity veut proposer à ses employés de porter un boîtier (à la taille ou au bout d’un cordon porté au cou, d’où l’idée de collier pour chien sur laquelle ironise la CFDT) qui émet un son dès lors que la distanciation sociale entre deux salariés n’est plus respectée ».
D’après les rumeurs le son émis serait tout de même de 85 décibels ce qui est énorme.
Nous rentrons là dans le délire le plus absolu. C’est évidemment de la dictature sanitaire, du totalitarisme pandémique, appelez cela comme vous le voulez, mais c’est bien évidemment inadmissible.
Les gens ne sont pas des animaux, l’autre n’est pas un danger à fuir à tout prix, nous avons besoin de contacts sociaux, d’échanges, d’interactions, nous avons aussi besoin de nous toucher, de nous aimer, de nous disputer, de nous détester, ou de nous rapprocher, nous avons besoin de rire, de chanter et de danser.
La vie doit être protégée.
La vie est fragile.
Chaque vie compte. Mais une vie sans vie ce n’est pas la vie, ce n’est plus la vie.
La vie porte en elle une part de danger permanent, une fragilité inhérente, une finitude qui en fait sa force, sa rareté, sa préciosité.
Vivre est dangereux.
Vivre implique de mourir un jour.
Vivre sans vie c’est déjà mourir.
Nous sommes dirigés par des imbéciles, des menteurs, des manipulateurs, et des mauvais.
La restriction des libertés atteint un point qui ne doit plus laisser aucun citoyen indifférent. Cette histoire de collier pour respecter la distanciation sociale doit faire sonner un signal d’alarme chez chacun de nous.
Restez à l’écoute.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
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